|Accueil|Tome 9|commentaire Tome1|commentaire Tome 2|commentaire Tome 3|commentaire Tome 4|commentaire Tome 5|commentaire Tome 6|commentaire Tome 7|commentaire Tome 8|commentaire Tome 10|commentaire Tome 11|commentaire Tome 12| commentaire Tome 13| commentaire Tome 14| commentaire Tome 15| commentaire Tome 16| commentaire Tome 17| commentaire Tome 18|
Commentaires à propos du tome 9

Guillaume de Normandiebas

Les Richardides s’opposèrent par les armes à l’émancipation du duc Guillaume, auquel ils reprochaient sa bâtardise. Ils tentèrent effectivement de l’assassiner à Valognes et c’est Golet, le bouffon de Guillaume, qui surprenant une conversation au château de Bayeux, vint prévenir son maître. Guillaume n’échappa à ce traquenard qu'en s'enfuyant par les routes que nous décrivons dans le livre. a
Nous avons rapporté la bataille de Val-ès-Dunes le plus fidèlement possible en y ajoutant les actions de nos personnages fictifs. L’épisode de Raoul de Tesson, venant frapper Guillaume avant la bataille et se ralliant à lui ensuite est rapporté comme tel par les chroniqueurs de l’époque.
Nèes de Saint-Sauveur n’est pas mort à la bataille de Val-ès-Dunes tué par un certain Eudes, il a survécu et fut condamné par Guillaume à l’exil en Bretagne après la bataille.
Le siège de la forteresse de Guy de Brionne dura bien trois ans comme nous le rapportons selon la stratégie de Guillaume décrite dans le livre. Grimoald du Plessis fut bien retrouvé mort dans sa prison, sans qu’il soit rapporté qu’une certaine Isabelle l’ait visité.
La lutte de Guillaume contre Geoffroy Martel est également décrite telle qu’elle est connue dans l’histoire réelle, avec notamment la « dérobade » de Geoffroy pour le duel contre Guillaume.
Mathilde de Flandre en apprenant la demande en mariage de Guillaume l’aurait réellement traité de bâtard. Il semble que le duc de Normandie, apprenant la chose, alla s’expliquer avec l’effrontée jeune fille et qu’il l’aurait alors tirée par les cheveux. Il s’ensuivit une grande passion entre les deux protagonistes qui eurent 10 enfants et restèrent fidèles l’un à l’autre jusqu’à leur mort, chose très exceptionnelle à l’époque.
Ce mariage fut interdit pas le pape Léon IX pour consanguinité au 5ème degré, mais Guillaume brava les interdits. Nous verrons dans les livres suivants comment s’est réglée cette affaire avec la papauté. Le mariage eut bien lieu au château d’Eu dans une relative discrétion et il fut célébré par un simple chanoine.

Affaires Limousines

Guy II fut un vicomte de Limoges peu actif, décrit comme « plus habitué des cloîtres que des champs de bataille et des cours d’amour ». Le prestige de la vicomté chuta pendant son règne et il mourut en revenant d’une dédicace d’église à Charroux.
Guy II n’ayant pas d’enfant, c’est son frère Adémar II qui lui succéda.
Pendant cette période l’effervescence artistique et culturelle de Limoges fut très importante. La bibliothèque de l’abbaye Saint-Martial devint l’une des plus importantes du pays. Mais la ville étaient essentiellement réputée pour le travail de ses célèbres émailleurs, l’Opus Lemovincis produisit pendant tout le Moyen Age un nombre considérable de pièces que l’on estime à plus de 120 000, environ 12 000 sont actuellement visibles dans les différents musées du monde.
Limoges acquit également à cette période une renommée internationale pour les travaux musicaux des moines de Saint-Martial en matière de chant grégorien, le tropaire de Limoges restant une œuvre majeure de l’époque. Guido d’Arezzo ne fit pas de séjour à Limoges, mais c’est bien lui qui, après avoir inventé le discantus, imagina l’écriture de la musique comme nous le rapportons dans le livre. La septième note, le si, fut inventé par Jean-Baptiste Doni  au début du XIIIe siècle, c’est également ce-adernier qui remplaça ut par do pour en faciliter la prononciation.

Guido d’Arrezo fut bien chassé du monastère de Pomposa dont il était l’abbé, pour une raison obscure et il termina sa carrière à Arrezo où l’évêque Théobald l’accueillit comme professeur à l’école de musique de la Cathédrale.

aHenri et Anne de Kiev

Le roi de France alla chercher son épouse (la troisième), dans le grand duché de Kiev, sur les conseils de l’empereur Henri III et non pas d’une certaine Isabelle. La beauté de cette reine reste légendaire, c’est elle qui ne voulut pas revenir avec la première ambassade d’Henri et qui fit attendre le roi pendant plus d’un an. L’anecdote du baiser empressé du roi dès que la jeune princesse apparut à Reims est retranscrite dans le livre telle que rapportée à l’époque. La reine se serait inquiétée ensuite si cet homme qui lui sautait ainsi dessus pour l’embrasser était bien le roi de France.

 

Médecine

a

La piqûre chirurgicale dont nous faisons mourir Christine dans le livre, était une cause fréquente de décès des chirurgiens, et la fièvre puerpérale emporta également des milliers de parturientes jusqu’à ce que l’on découvre les bactéries et l’asepsie au XIXème siècle. C’est grâce à ces deux pathologies que Semmelweis, suspectera l’existence de « miasmes » et qu’il découvrira l’asepsie, mais Jean en avait déjà eu l’idée bien avant lui !
La grande œuvre de Jean, que nous rapportons dans le livre, ne fut pas réalisée au Moyen Âge mais par Vésale au XVIème siècle. Jean avait donc encore une fois quelque avance sur son temps ! Le peintre qui illustra les dissections de Vésale fut le Titien ou l’un de ses élèves, donnant a « De Humani Corporis Fabrica », l’œuvre colossale en 7 volumes du maître, une connotation artistique extraordinaire. Ce travail est à la base de l’anatomie moderne et Vésale restera le plus grand anatomiste de tous les temps.
Avicenne est mort en 1037 comme Constantin l’Africain l’explique à Jean dans le livre.

haut